L'avocat du Diable.
Kevin est un avocat floridien de la défense, parfaitement intègre, mais pour autant le meilleur de la partie. Il a été élevé dans la foi catholique la plus rigoureuse. Débauché par un très riche cabinet new-yorkais, il découvre son nouveau patron : un homme mystérieux, charmant et... libre.
Diaboliser les avocats de la défense... c’était forcément très tentant. Un peu manichéen et facile également. La beauté
du Diable y est bien vite étalée, que ce soit l'argent, la superficialité,
la réussite, la vanité, l'embourgeoisement, la tentation ou les plaisirs ; la vie
se transforme pour le meilleur et aussi pour le pire. Le héros va finir par se perdre, égarer ses valeur morales, sa fierté et même son amour. Dérapage oblige. Un thème
classique, de sacrés acteurs / actrices, un mélange de genres goûtu (film de procès / Film fantastique) : c’est
plutôt efficace, et sans gros effets tapageurs, que réellement moraliste, critique
ou provoc ; quoique les images vont assez loin pour une aussi grosse production.
Il y a même de bons mots, un langage à double sens, dans un film qui est censé parler
à notre conscience, mais qui reste cependant très, très, très éloigné du sulfureux Angel heart ou de l'envoûtant Rosemary's baby, dont il se réclame également.
L'associé du Diable s'avère pour autant malin et plutôt
surprenant.